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Et si l'Afrique était un autre monde
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4 août 2007

Sécurité totale… par les FDS

MANGOU_BAKAYOKO_20_Large_L’un des éléments qui a marqué cette célébration de la «venue de la paix», sont toutes les dispositions sécuritaires mises en œuvre par les Chefs d’Etats major (Cema) des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI) et des Forces de défense et de sécurité des Forces nouvelles (FDS-FN).

A la vérité, et il faut l’avouer tout haut, le Général Phillipe Mangou, Cema des FDS-CI, a prouvé au monde entier que la sécurité est son affaire.

En effet, alors que l’on s’attendait à des patrouilles mixtes entre les FDS et FN l’on a assisté à une ‘‘invasion’’ de l’armée de la République. Et ce, depuis Yamoussoukro jusqu’à Bouaké. 700, 900, 1500, peut être plus… ils étaient nombreux, et bien armés.

Le trajet Yamoussoukro-Bouaké long de plus de 150 kilomètres , a enregistré la présence d’éléments des FDS-CI. Tous ceux qui ont effectués le déplacement on pu observer sur cet axe 2 à 4 éléments tous les 100 mètres.

Véritable cordon de sécurité, l’armée ivoirienne a souvent occupé les positions tenues par les militaires de l’ex-rébellion. Par exemple, à Tiébissou (ancienne zone tampon, occupée par les forces étrangères), l’armée a investie les lieux avec une centaine d’hommes, plusieurs 4 x 4 et quelques chars.

Quelques kilomètres plus loin, à Djébounoua, deux chars de guerre et trois 4 x 4 sont visibles – certainement à titre de dissuasion ou d’intimidation – ; ils sont postés à l’ancien barrage de contrôle de la police des Forces nouvelles.

La présence remarqué des éléments du Général Mangou à tous les carrefours et autres de rues de la villes de Bouaké, a démontré que l’armée – régulière – ivoirienne (re) prenait les choses en mains.

Que dire du lieu qui abrité la cérémonie de «la flamme de la paix».

Les éléments de la police nationale ont été postés tout autour de la pelouse. Une trentaine ils étaient. Egalement les militaires issue des rangs des FDS-CI étaient partout et en tous lieux sur le stade et même au-delà. L’on ne manquera pas de citer les éléments des sapeurs pompiers militaires qui étaient bien présents pour secourir les blessés et éteindre le feu quand l’explosion a eu lieu. Ils n’ont eu aucun répit. Au quatre coins du stade municipal de Bouaké, des ‘‘snipers’’ veillent du haut de leurs «tours de contrôle», pour éviter toute tentative quelconque. Les souvenirs de l’attentat contre Soro sont encore vivaces dans les esprits. Aucun risque n’est donc à prendre.

L'on ne peut nier que les éléments des FDS-FN ont joué un rôle important dans ce dispositif.

En effet, ils ont veillé à ce que le public entre et sorte du stade sans problème. Ils ont aussi aidé à la circulation fluide des hommes et des véhicules. En réalité ils sont également à féliciter. Parce qu’étant sans armes, ils ont su imposer quelques fois l’ordre et la discipline.

Mais en tout état de cause, les FDS-CI se sont montrés maîtres de la sécurité depuis Abidjan jusqu’à Bouaké en passant par Yamoussoukro. Ils se sont appropriés le territoire ivoirien.

Chapeau à eux donc et vivement qu’ils reprennent le contrôle de toute la Côte d’Ivoire depuis de le Sud jusqu’au nord en passant par l’ouest et l’est via le centre.

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