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Et si l'Afrique était un autre monde

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19 octobre 2009

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11 janvier 2008

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3 janvier 2008

Alerte (rouge), une grave épidemie de méningite se prépare en Côte d'Ivoire

2 janvier 2008

A lire...

Alpha Oumar Konaré pour le FAIR-e (Force Africaine d'Intervention Rapide - efficace) urgemment au Darfour sur http://leblogdeyoro.ivoire-blog.com/

31 décembre 2007

Nouvelle Année...plus de blogs!

Qu'y a-t-il sur mon autre blog http://leblogdeyoro.ivoire-blog.com/.

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13 décembre 2007

Le baril du brut et les 100 dollars

À qui profite la hausse du prix du pétrol?
A lire l'article de JEAN-DOMINIQUE GESLIN (Jeune Afrique)

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN09127quipressuah0

12 décembre 2007

Kadhafi en France : Quand le business donne le droit de parler…partout

kadafiLa visite du Guide de la révolution libyenne en France continuera de faire couler beaucoup d’encres et de faire jaser la gauche. Le Président Français Nicolas Sarkozy lui-même ne pouvait pas présager que cette visite serait autant contestée et que son hôte serait si à son aise.
Dès l’annonce de la visite du dirigeant libyen, qui effectue sa première visite en France depuis ces  dernières années, la France s’est tout de suite félicitée de la "réintégration" de la Libye dans la communauté internationale. Et ce certainement vu les «contrats commerciaux importants»  que la France souhaitait signés à cette occasion, dans «les domaines tels que  l'énergie, le nucléaire, mais aussi l'agriculture, la santé» comme l’a  indiqué le porte-parole de l'Elysée David Martinon, lors d'un  point de presse vendredi dernier. 
Seulement, l'arrivée de Kadhafi a suscité de nombreuses critiques en France pour  la situation des droits de l'Homme en Libye. En effet, dans une interview  publiée lundi au quotidien Parisien/Aujourd'hui en France, la  secrétaire d'Etat française aux Droits de l'Homme, Rama Yade, se  déclare «dérangée» par l'arrivée du dirigeant libyen à Paris un  jour de célébration des droits de l'Homme. A sa suite se sont les dirigeants de la Gauche Française qui se sont dit «outrés» et «choqués», de ce que la France ouvrait ses bras à «un monarque sanguinaire».
Mais Sarkozy est déterminé à achever la signature des contrats acquis (près de 15 milliards de dollars.) – à n’importe quels prix ? Le guide, lui, a obtenu le droit de dire ce qu’il pense, là où il le souhaite et comme il l’entend. En tout cas, c’est ce qu’a fait le dirigeant libyen en se rendant au parlement français mardi.
Cette visite du président libyen Mouammar Kadhafi au Parlement a été boycottée par les élus de l'opposition, socialistes et verts. En France, les députés de l'opposition, aussi bien les socialistes que les verts, ont quitté leurs sièges à l'Assemblée nationale en signe de protestation contre la visite du président libyen Mouammar Kadhafi au Parlement mardi. Même certains députés de la majorité de droite ont quitté les lieux en signe de protestation.
Le député socialiste Pierre Moscovici a critiqué la venue d'un «dictateur» dans le «temple de la démocratie». (L’assemblée nationale de France, ndy).
Kadhafi lui, a même osé  faire mentir le Président français dans un entretien à la chaîne de télévision France 2, au sujet de la question des droits de l'homme qu’il aurait évoquée avec le président français Nicolas Sarkozy. Pour le guide Libyen jamais «la question des droits de l'homme» n’a été «évoqué avec le président français Nicolas Sarkozy». Pourtant, interrogé sur le fait que M. Sarkozy avait indiqué qu'il avait demandé au dirigeant libyen de «progresser sur le sujet des droits de l'homme», celui-ci a répondu : «Tout d'abord nous n'avons pas évoqué moi et le président Sarkozy ces sujets». «Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons», a-t-il ajouté.
Pis, Kadhafi s’est même permit de faire une «leçon de d’immigration» à  la France.
Au cours d’une soirée organisée à l’Unesco pour les Africains de Paris, Mouammar Kadhafi s’en est pris aux gouvernements européens, leur reprochant de maltraiter les immigrés. Le guide libyen s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles des immigrés expriment leur mécontentement par la violence, les incendies. Et a mit en cause cet Occident qui, selon lui, donne des leçons sans respecter les droits des Africains sur son territoire.
«Sont-ils privés de certains droits qui ne seraient pas respectés, souffrent-ils de certaines injustices ? Nous sommes dans un pays, la France, qui parle de droits de l'Homme et toute l'Europe fait de la surenchère. Si dans ces pays étrangers, l'immigré africain est opprimé, comment ces pays peuvent-ils venir faire de la surenchère et nous interpeller sur les droits de l'Homme dans nos pays ?».
Apparemment les contrats signés entre la Libye et la France ont dus être très juteux – pour la France – (
http://www.lefigaro.fr/international/2007/12/10/01003-20071210ARTFIG00380-kadhafi-des-contrats-darmement-en-jeu.php ) pour que le guide libyen installe sa tente pendant cinq jours à paris et se promène dans tous les sens en marchant sur des tapis rouge et en criant partout ce qu’il pense.

3 décembre 2007

40 ans de Bongo au pouvoir, bilan contrasté

BONGO_GABON_2Le président gabonais Omar Bongo Ondimba a célébré dimanche ses 40 ans de pouvoir, fort d'un parcours politique d'une durée inégalée en Afrique mais d'un bilan économique et social mitigé eu égard aux richesses de son pays
Bongo, malgré des crises, notamment lors de l'instauration du multipartisme dans les années 90, est resté sans interruption à la tête du Gabon, ce qui fait de lui le doyen des chefs d'Etat d'Afrique et le détenteur du plus long mandat sur ce continent.
Vice-président de Léon M'Ba, chef de l'Etat lors de l'indépendance de cette ancienne colonie française en 1960, il lui a succédé juste après son décès fin novembre 1967.
Le Gabon, qui affiche par habitant un revenu de 6.950 dollars dont la répartition est très inégalitaire, est riche en matières premières (pétrole, manganèse, fer, bois). Avec 1,3 million d'habitants pour 267.667 km2, sa densité est l'une des plus faibles du continent.
"Ces ressources font de ce pays l'un des plus riches d'Afrique mais elles ne profitent qu'à une minorité, même si le président essaye de calmer le jeu en distribuant places, honneurs et argent", note un connaisseur de la vie politique gabonaise.
Bongo, qui aura 72 ans fin décembre, "a disposé d'une marge de manoeuvre que n'ont pas eu beaucoup de chefs d'Etat en Afrique, mais il n'en n'a pas profité pour équiper le pays comme il aurait pu et dû", estime un économiste.
Le sociologue gabonais Anaclé Bissiélo souligne que "c'est la manne pétrolière qui a en partie permis la stabilité dont jouit le pays depuis son indépendance, mais celle-ci n'a pas apaisé le malaise profond qui existe actuellement chez les Gabonais", surtout chez les jeunes.
"C'est avec les pétrodollars que l'opposition a été calmée dans les années 90", quand a soufflé le vent du multipartisme en Afrique après la chute du mur de Berlin en 1989, observe un diplomate.
"Bongo a alors distribué avantages et privilèges avec l'argent du pétrole (72% des recettes budgétaires), et rallié peu à peu ses plus anciens contempteurs", remarquent des analystes de la vie politique locale.
Bongo, réélu en 2005 avec 79% des voix, ne s'est jamais caché de distribuer de l'argent, estimant que c'était sa façon de répartir la richesse et que la démocratie ne fonctionnait pas au Gabon comme en Occident.
Si le président, qui peut se targuer d'avoir préservé la paix et la stabilité, a contourné les obstacles politiques avec succès, faisant preuve d'un sens tactique évident en annihilant quasiment toute opposition, son bilan économique et social, avec un taux de chômage officiel dépassant 25%, reste décevant.
Ses adversaires dénoncent régulièrement la gabegie du régime, ses excès, tout en dénonçant l'argent qui "s'évapore" au bénéfice d'une minorité, tandis que des secteurs comme l'éducation nationale, la santé ou encore les infrastructures routières manquent de moyens alors que le pays possède de fortes potentialités.
Ce bilan contrasté est rehaussé par une active diplomatie de Bongo, un des derniers piliers de la "Françafrique" et l'allié numéro un dans la région de la France, qui entretient à Libreville une base avec 800 soldats.
"Le Gabon, malgré sa taille réduite, joue un rôle important sur la scène diplomatique régionale", souligne un diplomate occidental.
Ces dix dernières années, Bongo a participé notamment à la résolution des crises en Centrafrique etsarko_gabon_foret_20070728 au Congo-Brazzaville et s'est impliqué, un temps, dans celle de la Côte d'Ivoire.
Cette diplomatie active de Bongo a entraîné l'ouverture à la Chine qui ne s'est pas fait prier pour signer un accord d'exploitation d'un important gisement de fer au coeur de la forêt gabonaise.

(source Afp)

Je vous propose de lire aussi "Omar Bongo: Le Roîtelet de la forêt" avec la réaction des gabonais - certainement. Très rigolo semble -t-il. http://www.bdpgabon.org/content/view/1405/71/

3 décembre 2007

Poésie : Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

Rappelez-vous Monsieur le Président, que cet acte avait été qualifié par certains de risque inconsidéré.
Pourtant, nous avons tenu à respecter nos engagements.
Afin de permettre aux membres du Gouvernement de s’approprier l’Accord politique de Ouagadougou et d’acquérir une feuille de route cohérente, nous organisions un séminaire à cet effet le 2 mai 2007.

Le 23 mai 2007 le Conseil des Ministres adoptait la matrice de mise en oeuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, déclinant ainsi les résolutions dudit accord en actions concrètes.
Quelques jours seulement après, à l’occasion d’une de nos séances de travail au sommet de l’Etat, vous signiez deux décrets ; celui portant nomination des Préfets et celui affectant les magistrats dans les zones Centre Nord et Ouest.
Entre temps, le 14 mai 2007, nous avons conclu la reprise de la coopération financière entre notre pays et les institutions financières internationales.

Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

Le 29 juin 2007, dans l’optique du lancement des audiences foraines, alors initialement prévues pour le 5 juillet 2007, je me rendais à Bouaké pour procéder à l’installation des magistrats dans ladite ville, lorsque j’ai été victime d’un attentat meurtrier.
Tout aurait pu s’arrêter là. Et la Côte d’Ivoire aurait pu replonger dans les méandres de l’incertitude, avec ses morts, ses blessés, ses orphelins, ses veuves et ses victimes.
Ce même jour, faisant fi des frayeurs et des moments d’intenses douleurs, face à tant de gâchis en vies humaines, en dépit du fait que mes plus proches collaborateurs luttaient contre la mort, et bien que j’étais moi-même mortifié dans l’âme, j’ai exigé pourtant que l’audience solennelle d’installation des magistrats soit maintenue.

Est-il vraiment juste de dire que rien n’a été fait ?

Dix jours seulement après l’attentat, je me suis rendu à Abidjan pour montrer ma détermination pour la Paix.
D’autres n’ont pourtant pas hésité à qualifier cet engagement de bravoure inconsciente.
Renoncer à ce moment précis, aurait été tout simplement lâche.
Tomber dans les accusations faciles, aurait été purement simpliste et ridicule.
Trouver les ressources nécessaires pour continuer la bataille de la paix, me paraissait plus sage.

Et c’est ce que j’ai fait.

La flamme de la paix organisée à Bouaké le 30 juillet 2007, participait de la logique de redonner confiance à nos compatriotes et d’imprimer un souffle nouveau au processus de paix.
A tout ce bilan non exhaustif, on peut ajouter l’installation le 8 août 2007, du groupe de travail sur les audiences foraines et la reconstitution des registres de l’état-civil, le retour officiel des élus locaux (maires et conseillers généraux) le 16 août 2007, l’adoption du mode opératoire des audiences foraines le 24 septembre 2007 et le séminaire sur la mise en place du service civique le 19 octobre 2007.

Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

Monsieur le Président, durant toute votre tournée, vous avez vu les Préfets et les Sous-préfets à leurs postes de travail, dans les tenues d’apparats, travaillant en toute quiétude et en toute liberté.
Et ce n’est pas un acte symbolique. Ils sont bel et bien là ! Et ils sont au travail en parfaite harmonie avec les Forces Armées des Forces Nouvelles.
Les forces mixtes du CCI opèrent sur l’ensemble du territoire ivoirien, procurant la sécurité à tous.

Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

Pour le redéploiement des autorités préfectorales, j’ai dû demander aux Forces Armées des Forces Nouvelles et au personnel civil des Forces Nouvelles de renoncer aux prérogatives administratives exercées pendant cinq ans ; sacrifice qu’ils ont accepté de consentir au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat.
Ce sacrifice a permis au corps préfectoral d’être à son aise dans les zones Centre, Nord et Ouest.

Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

Monsieur le Président, les audiences foraines sont bel et bien une réalité.
C’est bien le 25 septembre 2007 qu’elles ont été lancées sur l’ensemble du territoire, sans incident, sans violence, presque banalement.
Chaque jour, des sans papiers sortent de l’anonymat administratif pour conquérir leur citoyenneté.

Est-il juste de dire que rien n’a été fait ?

D'après Guillaume Soro

30 novembre 2007

Accords complémentaires à l'Accord Politique de Ouagadougou

normal__MG_1364DEUXIEME ACCORD COMPLEMENTAIRE A L'ACCORD POLITIQUE DE OUAGADOUGOU

En application des paragraphes 1.2, 3.2, 3.3, 4.2 et 4.4. de l’accord politique de Ouagadougou du O4 mars 2007, en vue d’accélérer sa mise en œuvre, les deux Parties conviennent de ce qui suit :

Article 1 : les deux Parties décident que le Regroupement des ex-combattants, le stockage des armes et le démantèlement des milices débuteront au plus tard le 22décembre 2007, sous la conduite du Centre de commandement intégré (CCI) et la supervision des Forces impartiales.
Pour opérationnaliser le Regroupement, les deux Parties décident de démarrer le recrutement pour le service civique au plus tard le 22décembre 2007, conformément au paragraphe 3 de l’accord politique de Ouagadougou, sur la base des sites déjà aménagés à cet effet.

Article 2 : Aux fins de facilitation du processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (DDR), prévu au paragraphe 3.2.1. de l’Accord politique de Ouagadougou, les deux Parties conviennent de faire verser par le Gouvernement une allocation forfaitaire mensuelle, dont les montant seront précisés par décret pris en Conseil des Ministres, pour assurer les opérations de démobilisation, l’alimentation et la prise en charge des ex-combattants, jusqu’à leur réinsertion ou leur intégration dans les nouvelles Forces de Défense et de Sécurité(FDS) ou dans la vie civile.

Article 3 : Afin d’accélérer la restauration de l’autorité de l’Etat et le redéploiement de l’Administration sur l’ensemble du territoire national, les Parties décident de démarrer, au plus tard le 30 décembre 2007, le redéploiement fiscale et douanière, sur la base du principe de l’unicité de caisses, dont les modalités sont définies par le Gouvernement.

Article 4 : Les deux Parties décident que le redéploiement de l’Administration et des services publics sur l’ensemble du territoire national, prévu par le paragraphe 4.2 de l’Accord politique de Ouagadougou sera achevé au plus le 30 janvier 2008.

Article 5 : aux fins de la sécurisation de l’ensemble des opérations liées au processus de paix, prévue aux paragraphes 3.1.3. et 4.4. de l’Accord politique de Ouagadougou, les deux Parties conviennent que les Forces de Défense et de Sécurité(FDS) mettront à la disposition du Centre de commandement intégré(CCI) des éléments de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale, en vue de la mise en place des unités mixtes, qui seront appuyées par les Forces impartiales

Article 6 : En application de l’Ordonnance n°2007-457 du 12 avril 2007 portant loi d’amnistie, les deux Parties conviennent que le Gouvernement rétablira les soldes avec rappel des éléments des FAFN ayant appartenu aux Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire, à la Gendarmerie et aux corps paramilitaires, pour compter de la de signature de ladite ordonnance.

Article 7 : Les deux Parties conviennent que tous les militaires des FAFN ayant appartenu régulièrement aux Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire, à la Gendarmerie et aux corps paramilitaires seront réintégrés dans la Nouvelle Armées Nationales et bénéficieront d’une reconstitution de leur carrière.

Article 8 : Pour les quotas d’intégration d’éléments des FAFN, les deux Parties conviennent de s’en remettre à l’arbitrage du Facilitateurs.

En application des paragraphes 1.3.3.3 et 2.1.1 de l’Accord politique de Ouagadougou du 04 mars 2007, relatifs à l’identification et à l’inscription sur la liste électorale, es Parties signataires dudit Accord conviennent de ce suit :

Article 1 : Les deux Parties s’accordent sur la désignation, par le Gouvernement, de la société SAGEM Sécurité (Groupe SAFRAN), dont le siège est sis au 27,rue Leblanc, 75512 Paris Cedex 15, France en qualité d’Opérateur technique pour les opérations prévues aux paraphes 1.3.3.3 et 2.1.1 de l’Accord politique de Ouagadougou du 04 mars 2007.

Article 2 : Un décret pris en Conseil des ministres entérinera la désignation de la Société SAGEM Sécurité comme opérateur technique.

Article 3 : Le présent accord complémentaire entre en vigueur dès sa signature.

Fait à Ouagadougou, le 28 novembre 2007
Laurent GBAGBO Président de la République de Côte d’Ivoire

Guillaume Kigbafori Soro
Secrétaire général des Forces Nouvelles de la République de Côte d’Ivoire

Blaise COMPAORE
Président du Burkina Faso,
Président en exercice de la CEDEAO,
Facilitateur

TROISIEME ACCORD COMPLEMENTAIRE A L'ACCORD POLITIQUE DE OUAGADOUGOU

En application des dispositions du paragraphe 3 de l’Accord politique de Ouagadougou, les deux Parties conviennent de demander au Gouvernement d’adopter, au plus tard le 15 décembre 2007, les textes fixant le cadre général d’organisation, de composition et de fonctionnement des nouvelles Forces de Défense et de Sécurité.

Article 9 : Pour la question des grades des militaires ayant changé de catégorie dans les FAFN, les deux Parties conviennent de s’en remettre à l’arbitrage du Facilitateur.

Article 10 : Afin de donner plein effet aux dispositions du paragraphe 1.2 de l’accord politique de Ouagadougou, les deux Parties décident de lancer, avant la fin du mois de décembre 2007, l’opération de reconstitution des registres d’état civil perdus ou détruits dans certains centres d’état civil, conformément aux dispositions de l’Ordonnance du 17 janvier 2007. A cet effet, la reconstitution des registres d’état civil se fera concomitamment avec les audiences foraines d’établissement de jugements supplétifs d’actes de naissances.

Article 11 : Soucieux de maintenir la concertation permanente, afin de lever les obstacles à la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, les deux Parties conviennent de tenir régulièrement, autour du Représentant spécial du Facilitateur à Abidjan, des réunions hebdomadaires.

Article 12 : Les deux Parties conviennent que l’élection présidentielle aura lieu au plus tard à la fin du premier semestre de l’année 2008, selon un calendrier qui sera proposé au Gouvernement par la CEI, conformément aux dispositions pertinentes du Code électoral.
Pour ce faire, les opérations d’identification et d’inscription sur la liste électorale devront être entièrement réalisées.

Article 13 : Les deux Parties décident que le gouvernement mettra à disposition les ressources financières nécessaires à la réalisation des opérations sus visées dans les délais prévus par le présent accord complémentaire.

Article 14 : Le présent complémentaire entre en vigueur dès sa signature.

Fait à Ouagadougou, le 28 novembre 2007

Laurent GBAGBO Président de la République de Côte d’Ivoire

Guillaume Kigbafori Soro
Secrétaire général des Forces Nouvelles de la République de Côte d’Ivoire

Blaise COMPAORE
Président du Burkina Faso,
Président en exercice de la CEDEAO,
Facilitateur

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