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Et si l'Afrique était un autre monde
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19 septembre 2007

Dire et se Dédire...Vomir et ravaler. Jugez-en vous-même!

Il y a quelques temps en arrière, Sylvestre Konin censurait Emmanuel Grié pour un article qui semblait inopportun vu l'athmosphère à l'époque.

Moins d'un an à peine, c'est le "censureur" qui veut faire passer dans le même journal un article plus inopportun que jamais. Mais il n'accepte pas la censure qu'on lui impose. Il limoge son red'chef-associé - qui joue aujourd'hui le rôle de "censureur" - et fait revenir Emmanuel Grié comme responsable de rédaction. Une histoire de fou quoi! Une histoire vraiment... rigolo.

Sylvestre Konin, dans Le Courrier d'Abidjan du 18 septembre 2007

C’est pire avec Emmanuel Grié, son ex-collaborateur du Temps et du Courrier d’Abidjan. C’est le lieu de préciser ici que ce n’est qu’après le départ d’Emmanuel Grié du Courrier d’Abidjan que j’ai découvert les manigances, les manipulations et les provocations constantes de Kouamouo contre ce dernier. Depuis le mois de mars 2007, Emmanuel Grié qui ne m’en a jamais voulu m’a contacté lors de la première dédicace de mon premier roman. Aujourd’hui, c’est en toute honnêteté et en toue humilité que je voudrais le réhabiliter.

Sylvestre Konin dans Le Courrier du 28 novembre 2006

Emmanuel Grié : Les raisons de la rupture

"Bien que revendiquant sans hésitation aucune son ancrage dans la galaxie patriotique pour la défense de la légalité républicaine, Le Courrier d’Abidjan s’est bien souvent autorisé à porter un regard critique sur les actions de nos autorités (jusqu’au chef de l’Etat) quand il l’a jugé nécessaire. Des aînés nous ont même fait remarquer l’inopportunité de certaines critiques, les jugeant quelques fois contre-productives pour le combat dans lequel nous sommes tous engagés. Mais il y a une différence entre critiquer le président Laurent Gbagbo  (ce qui n’est a priori pas interdit au Courrier d’Abidjan) et appeler à un coup d’Etat militaire contre le président Laurent Gbagbo. C’est ce dernier fait qui nous a emmené à rejeter, en toute responsabilité, un papier à nous présenté par Emmanuel Grié  le jeudi 14 septembre 2006 pour la parution du journal du lendemain. En pleine période de tension et de lutte contre les forces du mal qui tentaient désespérément de renverser le chef de l’Etat et toutes les institutions de la République de Côte d’Ivoire, il eût été complètement irresponsable de notre part de laisser publier de tels propos, et les diffuser à près de 15 000 exemplaires dans un journal comme le Courrier d’Abidjan."

Depuis le rejet de son papier le jeudi 14 septembre 2006, Emmanuel Grié refuse de continuer à écrire au Courrier d’Abidjan tant qu’on ne lui garantirait pas qu’il peut y écrire ce que bon lui semble. Nous sommes entrés en pourparlers avec ce dernier d’abord parce que c’est un ami, ensuite parce que nous estimons que la Résistance ivoirienne a besoin de tous ses soldats en ces temps si difficiles. Nous avons même fait intervenir plusieurs médiateurs et non des moindres, en vain. Tous ces pourparlers et toutes ces médiations ne se sont soldés que par des articles injurieux à notre égard que Emmanuel Grié nous demandait de publier dans nos propres colonnes.

C’est donc en toute responsabilité que nous avons décidé, ce vendredi 24 novembre dernier (après avoir refusé les deux derniers papiers injurieux de la veille), de tirer un trait définitif sur notre collaboration avec Emmanuel Grié, collaboration qui était déjà de facto suspendue depuis le jeudi 14 septembre 2006.

Le slogan du Courrier d’Abidjan étant « La passion de la vérité, le pari de l’indépendance », nous avons estimé que nous devions cette vérité à nos lecteurs qui n’arrêtaient pas de nous interroger sur l’absence prolongée d’Emmanuel Grié."

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